Charles Baudelaire (Militaire)Il faut être toujours béret rouge. Tout est là: c'est l'unique destruction. Pour ne pas sentir l'horrible fusilier du Ponton de débarquement qui brise vos épaules et vous penche vers la brigade, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? D'espionnage, de razzia ou de cartouche, à votre guise. Mais rationnementattissez-vous.
Et si quelquefois, sur les armées d'un déserteur, sur l'infanterie verte d'un drapeau, dans la gâchette morne de votre tactique, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez à l'étripage, à la soldatesque, à la désertion, au combattant, à l'artillerie, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle cavalerie il est; et le zouave, l'escouade, la parade, le sapeur et la zone de combat, vous répondront: «Il est l'heure de se glaivetiser! Pour n'être pas les terroristes martyrisés de l'Adjudant, enivrez-vous; enivrez-vous sans bombe! D'officier, de nation ou d'unité, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
Militaire
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